C'est la reprise des cours au Burkina Faso et dans bien d'autres pays. Intéressons-nous à l'implication des parents d'élèves.
✍️ Issouf SAGNON, éducateur - Burkina Faso.
Habituellement c'est une période difficile pour tous les parents d'élèves. Depuis la recherche de place pour certains, notamment en Afrique, au paiement des frais de scolarité, c'est la croix et la bannière.
Tout est, certes, variable selon le rang social mais la pauvreté et la cherté de la vie demeurent réelles sur certains parents d'élèves.
Ensuite l'implication des parents ne se limitent pas à la scolarisation formelle. Disons qu'en principe, tout parent d'élève doit s'impliquer du début à la fin du processus d'instruction de son ou ses enfants.
Suivis du rendement scolaire, diagnostic des zones d'ombres, appui à domicile dans l'apprentissage sous diverses formes, collaboration franche avec l'école, etc., tels sont entre autres les rôles que devront jouer les parents.
Et les efforts fournis par chaque parent dans la scolarisation doit être une motivation supplémentaire pour s'impliquer d'avantage.
Il appartient d'ailleurs à chaque structure dans le cadre scolaire de rappeler cela aux parents d'élèves, chaque fois que l'occasion se présente.
L'idéal serait aussi que les différentes activités menées par les différents parents fassent l'objet d'un reportage qui sera diffusé dans chaque établissement ou commune, afin que chaque élève puisse mesurer l'ampleur de l'engagement de ses parents ainsi que toutes les péripéties qui vont avec. Cette pratique qui est déjà expérimentée dans des pays comme la Chine a le mérite d'influencer les élèves en terme de responsabilité et de prise de conscience sur les efforts fournis par leurs parents.
À tout point de vue, l'amélioration des résultats passe forcément par une forte implication des parents, du début de la rentrée jusqu'à la fin de l'année scolaire.
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